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Ennervé et fatigué
28 août 2004

Convention estivale : Partir et laisser ses baggages chez soi

Pour une fois, cette année j'ais pu reveiller mes bas instincts d'homme civilisé en faisant le "beauf consommateur oisif et lubrique". L'endroit s'y prétait bien : une île espagnole consacrée au tourisme et a la fete. J'ais, au début, eu du mal a croire a quel point certains de ses endroits ressemblaient aux lugubres squats d'Ivry plombés de drogués et de décadence diffuse; l'argent, l'espace et le soleil en plus. Ces trois derniers elements associés a des protagonistes différents et une "convention estivale" qu'ils semblent suivre, font bifurquer ce lugubre en joie a peine amère. Ainsi, approcher le coma-ethylique tout les soirs devient glorieux, se faire sucer par des anglaises sans aucun charme dans les chiottes d'une boite qui parait être consacrée a ce genre de glaucqueries devient drôle et anecdotique et les combats de rue, attractions bon-enfants. Aprés tout cela ne dure que 2 mois au maximum, et que donc, il est preferable de laisser chez soi toute fiertée et  toute raison comme baggages superflus. Ma naturelle haine envers les gens que l'on peut habituellement rencontrer en boite s'est ainsi vite emoussée (temoin de beaucoup d'autres choses) pour ensuite se transformer en désir insctinctif de s'y integrer. Je suis devenu, comme les autres, les temps des vacances, nu, vide, omo sapiens parmis tant d'autres, mais omo sapiens ultra jouisseur. Encore, plus "rien a branler" qu'a l'acoutumée. Rien a branler de savoir comment ces italiens nageant dans une quasi-flaque de sang bourrés d'alcool et de bleus sont dans la vie, rien a branler de savoir si cette anglaise était aussi "chienne" avec son petit amis Mancunien, rien a branler de ce que faisait dans la vie cette Londonienne sur un brancard en plein coma-ethylique avec laquelle j'ais discuté 2 heures auparavant ni de savoir si le "do you want to fuck?" etait aussi potentiellement payant en temps normal. Heureux pour moi que je fusse avec 2 AMIS comme gardes fous, (je reserve mes glaucqueries a d'autres, j'ais bien trop de respect pour mes amis) j'aurais pu vite m'y complaire.

Heureusement que les journées étaient un poil plus conscientes...

Maintenant ca y est, je suis rentré dans ma banlieue pourrie, j'ais renfilé mon moi, j'en ais plus rien a branler, quelques résidus de questions subsistent, au bout d'un certain temps je ne me souviendrais plus ce dont je souhaite ne plus me souvenir, les fotos seront amères mais jamais usées comme les souvenirs... c'est con le numérique.

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Commentaires
L
c'est con les vacances.<br /> vive les salopes.
Ennervé et fatigué
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